jeudi 17 juin 2010



Doucement son ombre s'efface
Sous la brume son visage se floue
Et voilà que je quitte
Que je quitte le rêve
Quitte à tout perdre encore
Je ne veux plus m'éveiller
Reste accroché à moi
Ne glisse pas sur le toît
De mes songes de toi
Et songe un peu à moi
Je suis là, embrasse-moi
Tu es là, enlace-moi
Prend ma main
Tu t'en vas
Pars au loin
Où tu vas ?
Parle-moi
Des cités
Que ton esprit poursuit
Parle-moi
Des idées
De tout ce que tu as gardé
Au fond de ton jardin
Dont la porte n'est ouverte
Qu'en les sommeils de vie
Lorsque la vie est morte.





Photo : Florie Bauduin

2 commentaires:

  1. Des ombres d'opaline au travers des murs s'élancent, s'avancent, se dispersent, s'enlacent et s'effacent..

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  2. La mort, cette chemise de nuit camisolée.

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